Louise Penny retrouve la joie d'écrire après la mort de son mari, son inspiration

La star de l'écriture de romans policiers Louise Penny. | Robert Deutsch / États-Unis aujourd'hui



Au cours de la dernière décennie, Louise Penny est devenue l'un des plus grands noms de la fiction policière.



Elle a trouvé un bon endroit avec sa série de l'inspecteur en chef Gamache, qui mélange l'intimité de la vie d'une petite ville (dans la fiction Three Pines, Québec) avec l'horreur du meurtre. Dans le dernier en date, Kingdom of the Blind, 14e de la série, Gamache continue de lutter contre la crise des opioïdes au Québec malgré sa suspension de la police. Pendant ce temps, il est nommé exécuteur testamentaire d'une femme qu'il n'a jamais connue.

Quelques faits saillants d'une interview sur Facebook :

Question: Vous vous êtes vraiment construit un public depuis Still Life, le premier tome de la série Gamache, est sorti en 2005. Que vous a-t-il fallu pour en arriver là ?



Réponse: [C'est] juste une mouture. Je pense que j'ai eu beaucoup de chance avec mon éditeur, Minotaur Books, qui a pris [sur] cette femme d'âge moyen écrivant un roman policier [set in] au milieu de nulle part, Québec… [Les livres sont] aussi quelque peu inhabituels. En surface, ils semblent être assez conventionnels et traditionnels, mais ce n'est, intentionnellement, que la lecture la plus superficielle.

Il se passe beaucoup plus de choses en dessous… Il ne s'agit pas vraiment de meurtre. Ils parlent de dualité, du visage public et de l'agitation intérieure. L'écart entre ce que nous disons et ce que nous pensons vraiment, entre le joli cadre du village et la violation qui se produit avec ces crimes.

Question : Vous racontez une belle histoire dans la postface sur le fait de croire que vous n'allez jamais écrire un autre livre de Gamache après la mort de votre mari Michael [Whitehead, un médecin] il y a deux ans. Il a vraiment été l'inspiration pour le personnage de Gamache.



À: Michael a développé une démence… Non seulement il était Gamache à bien des égards pour moi, mais il soutenait tellement les livres : Pas de Michael, pas de livres.

Et pour perdre Michael, j'avais peur de perdre mon attachement à Gamache et à tous les personnages des livres.

Vous perdez l'envie d'écrire. Vous perdez toute joie. J'allais prendre une année sabbatique au moins après la mort de Michael. Je me suis retrouvé, après environ six mois, assis devant l'ordinateur portable avec un café au lait et un croissant voulant écrire. Et ne pas vouloir écrire parce que je devais le faire - les éditeurs étaient super, ils ont dit de prendre autant de temps que vous le voulez - mais avec une joie que je n'avais pas ressentie depuis longtemps.



Ce que j'ai découvert, c'est que loin de perdre Michael, Michael est devenu immortel. Je peux lui rendre visite à tout moment.

Louise Penny avec son mari Michael Whitehead, décédé en 2016. | Avec l

Louise Penny avec son mari Michael Whitehead, décédé en 2016. | Avec l'aimable autorisation de Louise Penny

Question : Certains lecteurs semblent repartir avec l'impression que la fin du Royaume des aveugles pourrait être le dernier livre de Gamache. Y en aura-t-il plus ?

À: Il y en a, absolument ! Je n'ai aucune envie de tuer Gamache ou d'arrêter de les écrire.

Question : Êtes-vous un écrivain discipliné qui écrit tous les jours à une certaine heure ?

À: Très discipliné. Je suis généralement à l'ordinateur portable à 7 ans. Je suis très axé sur les objectifs. Je dois donc me fixer un nombre de mots. Mille mots par jour. Le minimum. Sept jours sur sept.

Cliquez ici pour lire un extrait du Royaume des aveugles de Louise Penny. | Minotaure ' src='https://cdn.vox-cdn.com/thumbor/FJB0f38yWd7R5rg3hg75GCAkQ48=/0x0:655x1000/1200x0/filters:focal(0x0:655x1000):no_upscale()/cdn.vox-uploads/n.com chorus_asset/file/16146500/9781250066206.jpg'>

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